Pavol Földes (1986-2010)

Samedi 27 février, notre cher ami et collègue Pavol Földes a trouvé la mort dans un tragique accident.

Une avalanche l’a emporté alors qu’il faisait du snowboard dans la station des Gets avec quelques uns d'entre nous. Il s’était juste éloigné de quelques mètres de la piste pour explorer les environs, lorsqu’il est tombé à travers une corniche. Par un hasard malheureux, sa chute a déclenché l’avalanche qui lui a coûté la vie. Pavol était un étudiant en Master à l’Université technique de Bratislava. Spécialisé en électronique et en télécommunications, il était arrivé au CERN le 30 janvier, grâce au programme des étudiants techniques, pour mettre ses compétences au service de l’Organisation. Ce programme n’était pas sa première expérience à l’étranger, puisqu’il avait déjà passé du temps aux États-Unis et en Italie avant de venir au CERN.

La courte période pendant laquelle nous l’avons côtoyé a suffit à chacun de nous pour se lier d’amitié avec lui. L’attitude positive de Pavol, sa personnalité charismatique et son large sourire nous donnaient naturellement envie de faire sa connaissance. Il y avait toujours quelque chose à faire avec Pavol. Que ce soit pour voyager, faire du snowboard ou simplement sortir, il était toujours partant et jamais rabat-joie. Dans les moments difficiles, il savait aussi épauler ceux qui en avaient besoin. De toutes les activités qu’il affectionnait, le snowboard était sans doute celle qui tenait la plus grande place dans sa vie. Il passait tout son temps libre sur les pistes, et l’une des premières choses qu’il fit en arrivant au CERN fut de s’inscrire au club de ski.

Sa passion pour la montagne se reflétait aussi dans ses projets. Il avait évoqué à plusieurs reprises son envie d’acheter un chalet dans les Alpes, où il pourrait passer son temps libre, faire du snowboard en hiver et pêcher en été. L’ironie du sort a voulu qu’il perde la vie dans les montagnes qu’il aimait tant, mais savoir qu’il est mort alors qu’il s’adonnait à sa passion nous apporte quelque part une consolation.

Pavol nous manque beaucoup et nos pensées vont vers sa famille. Bien plus qu’un collègue, il était pour nous tous un formidable ami.

Ses amis et collègues qui le regrettent tant.