Le CERN sur grand écran

Le CERN reste un lieu de tournage très demandé. Il a non seulement inspiré un écrivain et une réalisatrice allemands, qui ont opté pour des interprétations assez exotiques de ses activités scientifiques, mais a aussi trouvé sa place dans le récent film d’animation des légendaires Muppets, pour lequel des scènes ont été tournées au Laboratoire.

 

Le Dr. Bunsen Honeydew (à gauche) et ses amis dans la caverne d'ATLAS. Beaker, l'assistant de Bunsen, vient juste d'être aspiré par le tube à vide en haut à gauche... (Copyright : Walt Disney Studios).

Dans le film des Muppets, sorti en Amérique du Nord en novembre 2011 et dans le reste du monde en janvier et février 2012, Kermit rassemble ses amis, qui se sont éparpillés aux quatre coins de la planète depuis leurs dernières aventures communes, dix ans auparavant. Le CERN s’est imposé à l’imagination des réalisateurs comme le lieu de travail idéal pour les Muppets scientifiques, le Dr. Honeydew Bunsen et son infortuné assistant, Beaker. Après une brève scène filmée devant le détecteur ATLAS, le reste du film se déroule dans le style traditionnel des Muppets, à Los Angeles, où l'équipe essaie de sauver son célèbre théâtre, que des promoteurs immobiliers veulent détruire.

Schilf est le titre tant du best-seller de Juli Zeh que du film qui s’en est inspiré. Sorti en Allemagne le 8 mars, il reflète plus fidèlement les activités scientifiques menées au CERN. De fait, l’un des principaux protagonistes, qui porte le nom de professeur Hoyer, travaille au CERN et reçoit la visite d'un ami professeur de physique, qui a élaboré une « théorie des mondes multiples ». Cette théorie, fondée sur le principe d’univers parallèles, semble se confirmer et a des conséquences très inquiétantes. L'équipe du tournage a travaillé sur place plusieurs jours pour des prises de jour comme de nuit, afin de donner au film un air authentique.

À n’en pas douter, le CERN capte l’imagination des gens. « Depuis quelque temps, nous recevons tant de demandes pour des émissions de télévision, des reportages, des films et des documentaires que nous avons de la peine à suivre ! », explique Renilde Vanden Broeck, du Bureau de presse du CERN.

par Joannah Caborn Wengler