ASPERA salue son successeur

Le 30 novembre dernier, après six ans et demi consacrés au développement et à la coordination de la communauté de la physique des astroparticules en Europe, le réseau ASPERA (AStroParticle European Research Area) mettait un terme à son activité lors d’une réunion finale à Bruxelles. Ce fut également l’occasion pour les organisateurs d’ASPERA de présenter le successeur de ce projet : le consortium ApPEC (Astroparticle Physics European Consortium).

 

Depuis 2006, le réseau ASPERA rassemble les organismes nationaux responsables de la coordination et du financement des efforts de recherche en physique des astroparticules. Sa principale réussite a été le développement d’une stratégie européenne commune pour la physique des astroparticules, qui a défini les priorités en ce qui concerne les grandes infrastructures nécessaires. ASPERA a également mis en œuvre des actions pour encourager les activités dans le domaine, notamment grâce à des appels à propositions communs pour la recherche et le développement, et a permis d’établir des liens étroits avec l’industrie et d’autres domaines de recherche.

Le consortium ApPEC va maintenant prendre le relais du réseau ASPERA, avec pour objectif de développer un plan d’action européen commun pour financer les futures grandes infrastructures de la physique des astroparticules définies par la feuille de route du réseau ASPERA. Grâce aux étroites collaborations européennes établies avec succès par ASPERA, l’ApPEC prévoit d’élargir son réseau pour y impliquer de nouveaux organismes. Dix pays ont déjà rejoint l’ApPEC, et neuf autres ont entamé la procédure d’adhésion. Les activités de l’ApPEC s’organiseront dans trois centres situés à DESY (Allemagne), au laboratoire APC du CNRS/CEA (France) ainsi qu’à l’INFN du Gran Sasso (Italie).

Cette réunion à Bruxelles a également accueilli la toute première assemblée générale de l’ApPEC, lors de laquelle Stavros Katsanevas du CNRS (France) a été élu président, et Thomas Berghoefer du DESY (Allemagne), secrétaire général.

« ASPERA a été un franc succès et a permis d’avancer vers cette nouvelle structure qu’est l’ApPEC, a déclaré Thomas Berghoefer. La mise en place de nos grandes infrastructures pour la physique des astroparticules est un défi important. Le fait d’avoir déjà été rejoint par dix pays est de très bon augure, et laisse présager un avenir prometteur. »

par ASPERA Network