Dernières nouvelles du LS1 : la ligne cryogénique passe au scanner

Le planning complexe du LS1, avec ses multiples activités menées en parallèle et se chevauchant parfois, affiche un avancement des travaux correspondant aux prévisions. Cette semaine, les équipes ont commencé à radiographier la ligne cryogénique pour évaluer son état avec précision.

 

Le planning du LS1 est presque illisible pour ceux qui ne travaillent pas dans les tunnels ou dans les installations. Mais, si l’on essaye de suivre toutes les colonnes et que l’on s’arrête à la ligne de la date d’aujourd’hui, on s’aperçoit que toutes les activités prioritaires et critiques suivent leur cours, à l’heure, comme sur une montre suisse. Plus précisément, le projet SMACC, au LHC, avance selon le planning, avec une nouvelle phase de tests sur les interconnections déjà consolidées ; la campagne de remplacement des câbles au point 1 du SPS est en préparation (environ 20% des câbles ne seront pas remplacés, car complètement inutilisés) ; la ligne de distribution de l’eau déminéralisée est à nouveau en service, de même que les stations électriques des lignes à 400 et 66 kV.

La semaine passée, les équipes ont pu commencer la campagne de radiographie de la ligne cryogénique sur un premier secteur du LHC. En effet, les experts avaient remarqué l’existence de fuites le long de la ligne, correspondant à des compensateurs qui auraient dû être étanches. Pour bien évaluer ces phénomènes parasites et non conformes, les experts ont donc radiographié ses composants sur 6 km.

Dans les autres machines : à l'AD, les alimentations non utilisées ont été sorties du hall d'expérimentation et les amplificateurs pour le refroidissement stochastique ont été reconnectés ; au LEIR, la campagne de câblage s’est achevée; au PS, les installations pour la ventilation sont en cours de remplacement ; au PS Booster, les équipes ont pu déplacer toute la ligne de faisceau et les autres équipements proches de l’absorbeur de faisceau. Celui-ci, en acier au carbone, pesant 200 kg et vieux d’environ 40 ans, sera remplacé dans les semaines à venir par un bloc de métal (alliage de cuivre) pesant environ 2 tonnes.

par CERN Bulletin