Vers un meilleur équilibre vie professionnelle / vie privée

En complément des mesures pour les familles discutées dans Écho 204, nous proposons ici des mesures plus générales relatives à l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle qui concernent l’ensemble du personnel tout au long de la carrière. Ces mesures visent surtout une flexibilisation des procédures existantes.

Travail à domicile

L’Organisation permet le travail à domicile pour une raison dûment justifiée jusqu’à un jour par semaine et sous réserve d’acceptation par sa hiérarchie. Cependant, la procédure actuelle n’est pas flexible et manque de transparence. La Fig. 1 montre un fort souhait de pouvoir travailler à domicile plus d’un jour par semaine.

La possibilité de demandes de travail à domicile occasionnelles par une procédure allégée est souhaitée par une majorité du personnel (Fig. 2).

Ces modifications sont inspirées par l’expérience positive dans d’autres entreprises où elles ont contribué à l’amélioration de la motivation du personnel. Nous sommes convaincus que de tels ajustements auront également un effet positif sur l’efficacité de l’Organisation.

Horaire flexible

Travailler d’après un horaire personnalisé est déjà possible au CERN. Toutefois, l’introduction d’un système de temps de travail flexible permettant de reporter des heures sur base hebdomadaire et mensuelle, tout en respectant la durée du temps de travail contractuel, contribuerait à une meilleure adéquation des activités professionnelles et privées.

Congés épargnés

Le système de congés épargnés (SLS) connaît un grand succès. Quelque 45 % des titulaires y participent, dont 26 % ont une tranche, 7 % deux ou trois tranches et 12 % quatre tranches. Certaines améliorations du système SLS actuel ont été suggérées dans l’enquête, voir Fig. 3.

Cette figure montre en priorité le souhait de réduire le coût de la deuxième tranche à celui de la première, puis de flexibiliser le système en permettant l’utilisation du congé LTSLS avant la fin de la carrière en pouvant transférer un maximum de dix jours du congé annuel vers le congé LTSLS.

Ces deux dernières demandes ouvriraient la possibilité pour compléter les congés existants, comme le congé parental ou le congé de solidarité. Dans ce dernier cas il s’agit de permettre aux titulaires en question d’avoir le temps nécessaire pour accompagner un parent en fin de vie ou s’occuper d’un membre de la famille en situation de handicap.

Flexibilité à l’approche de la retraite

Par analogie avec des mesures proposées dans plusieurs États membres pour reconnaître leur dévouement, expérience ainsi que leurs services rendus, le CERN offre aux employés qui s’approchent de l’âge de la retraite des congés spéciaux et propose des programmes de préretraite. En se basant sur les réponses dans l’enquête, l’Association propose certains aménagements supplémentaires pour ces personnes afin de promouvoir une motivation optimale jusqu’à la fin de leur carrière, élément essentiel pour garantir un transfert de leur expérience vers leurs jeunes collègues.

Actuellement un congé spécial d’ancienneté de cinq jours est accordé aux titulaires lors des 25, 30, 35 et 40 ans de service. Comme cela se pratique dans plusieurs conventions collectives dans les États membres, plus de deux tiers des titulaires qui ont répondu à notre enquête suggèrent que les 5 jours de congé spécial d’ancienneté soient attribués chaque année à partir de 25 ans de service ou l’âge de 50 ans.

Dans l’enquête une forte majorité du personnel a indiqué qu’il considère que les programmes de préretraites actuels leur conviennent. Cette même majorité (Fig. 4) s’est dite favorable à la possibilité de combiner un travail à temps partiel (payé par le CERN) et une retraite partielle (à la charge de la Caisse de pensions).

Une majorité s’est aussi prononcée en faveur de la prolongation de l’âge légal de la retraite actuel de 65 ans pour ainsi donner la possibilité aux titulaires recrutés avant 2012 de continuer à travailler, s’ils le souhaitent, jusqu’à 67 ans (Fig.5).

par Staff Association