Université de Genève

Ecole de physique - Département de physique nucléaire et corspusculaire

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Lundi 3 mars 2008

Colloquium

à 17:00 – Grand Auditoire

La recherche des Exoplanètes de très petites Masses

Prof. Michel Mayor / Observatoire de Sauverny, Université de Genève

Au cours de la dernière décennie, plus de 250 planètes extra-solaires ont été détectées. Ces découvertes ont mis en évidence l’impressionnante diversité des propriétés orbitales des exoplanètes. Ces dernières années ont aussi vu un développement remarquable de la précision des mesures des vitesses stellaires. Le spectrographe HARPS installé en 2003 a l’observatoire de La Silla (Chili) a permis la détection de plusieurs planètes de quelques fois la masse de la Terre. Quelques premières propriétés statistiques permettent de contraindre les mécanismes de formation de ces systèmes. Est-il possible d’espérer encore des progrès significatifs pour la mesure des vitesses par effet Doppler ? Une telle possibilité pourrait offrir un intérêt pour la caractérisation des sources détectées par les missions spatiales COROT et KEPLER : le but étant la détermination des relations masse-rayon des planètes rocheuses jusqu’aux étoiles de type naines brunes. Récemment nous avons pu obtenir quelques données relatives à la composition d’une planète analogue à Neptune. Une précision sur les vitesses Doppler de l’ordre de 0.1 m/s ne semble pas hors d’atteinte. Avec une stratégie d’observation adéquate, visant à diminuer l’influence du «bruit» intrinsèque à l’étoile nous devrions avoir la possibilité d’explorer les propriétés statistiques des systèmes ayant des planètes de type terrestre.