Le coin de l'Ombuds : Le superviseur et le supervisé

Ce numéro du Bulletin annonce une nouvelle série d'articles visant à expliquer mieux le rôle de l'ombuds au CERN. Nous publierons des exemples concrets d'éventuels malentendus qui auraient pu être résolus par l'Ombuds s'il avait été contacté plus tôt. Notez que, les noms dans toutes les situations que nous présentons, sont imaginaires et utilisés dans le but de simplifier la compréhension.

 

Jacques* et son chef Anne* travaillent ensemble depuis quatre ans, et ils ont connu plusieurs conflits, et quelques heurts violents. Généralement, ils s’évitent pendant quelque temps après chaque incident, jusqu'à ce que les choses se tassent.

Pendant une réunion entre eux deux au sujet des objectifs, la tension latente entre eux a provoqué une violente dispute, au cours de laquelle Jacques a dit à Anne qu’elle pratique le harcèlement à son encontre. Anne termine la réunion en mettant Jacques dehors. Elle déclare qu’elle ne veut plus lui parler en tête-à-tête. Jacques demande à l’ombuds d’essayer d’arranger les choses.

Contactée par l’ombuds, Anne refuse de participer et déclare qu’elle peut gérer la situation elle-même, comme d’habitude. De plus, elle ne veut plus avoir aucune discussion en tête-à-tête avec aucun des membres de son équipe. Jacques décide alors de court-circuiter Anne, et va parler à son chef à elle, Bill*, qui estime que Anne doit discuter de la situation avec l’ombuds et John. Par ailleurs, Bill dit à Anne que cela ne servira probablement à rien, mais que c'est la chose politiquement correcte à faire.

Anne appelle alors l’ombuds pour lui dire qu'une discussion ne pourra mener à rien.

Conclusion:
Plus les problèmes sont pris tôt, plus il est facile de s'entendre sur un moyen positif de les résoudre. Si l’une des personnes concernées était venue voir l’ombuds après les premiers éclats, un terrain d’entente aurait pu être trouvé. Par contre, à ce stade, le conflit a presque atteint un point de non-retour.

* Les noms et le scénario sont purement imaginaires.



Adressez-vous à l’ombuds sans attendre !


par Vincent Vuillemin