Editorial

Le Directeur général présentera au Comité des finances et au Conseil du CERN des 22 et 23 juin une proposition pour finaliser le paquet de mesures visant à rétablir la pleine capitalisation de la Caisse de pensions du CERN. Pour les futurs titulaires les conditions de pension sont péjorées dramatiquement et la contribution de l’Organisation est réduite d’un quart ainsi amputant gravement les recettes de la Caisse. Pour les futurs bénéficiaires, actifs d'aujourd'hui, mais retraités de demain, ce sera la double peine. Après une majoration de 10% de leurs cotisations depuis janvier 2011 ils n’échapperont pas à une perte de pouvoir d'achat – jusqu’à un mois de revenus perdu chaque année – quand viendra l’heure de la retraite.

Mais le pire est que, dans ce dossier, pour la première fois depuis quinze ans, une véritable concertation a été rendue impossible par un Diktat du Conseil du CERN. La voix du personnel a été pratiquement ignorée. Cela est inacceptable et met en péril deux principes fondamentaux du dialogue social : le mécanisme de concertation et la recherche de consensus.

Le CERN est et doit rester un centre d’excellence, dans le domaine scientifique et technique, mais également dans le domaine social. Pour cela le CERN doit pouvoir attirer, retenir et motiver un personnel de la plus haute compétence. L’Organisation doit respecter son personnel et garantir une réelle concertation. Il y va de l’avenir du CERN.

Participez au référendum. Refusez le Diktat des États membres dans le dossier pensions et indiquez-nous si vous serez à nos côtés le jour du Comité des finances, mercredi 22 juin, pour dire « NON au Diktat ! » et « OUI à la véritable concertation !».

par Staff Association