Pour une meilleure considération des familles


C’est à l’occasion de l’examen quinquennal 2005, qu’il y a eu la dernière mise à jour des conditions sociales et économiques pour les familles.
Depuis ce temps, une évolution sociétale dans les États membres a permis une modernisation des pratiques dans ce domaine, pour privilégier l’équilibre entre travail et vie familiale.
Dans l’enquête auprès du personnel organisée par l’Association du personnel fin 2013, nous avons sondé les titulaires sur certains aspects de la politique de l’Organisation dans ce domaine.


Congés pour raisons familiales


Les membres du personnel employés bénéficient de congés rémunérés ou non pour raisons familiales (à savoir congés de maternité, de paternité, d’adoption, parental, en cas de maladie d’un parent proche, pour événements familiaux et de solidarité, voir https://cern.ch/admin-eguide/Conges/proc_conges_fam_fr.asp).
Pour la naissance l’Association du personnel propose de prolonger le congé maternité de base des 16 semaines actuelles à 20 semaines. Pour aider la maman dans ces premiers mois importants pour le nouveau bébé, il est également proposé de prolonger le congé de paternité des six jours actuels à quatre semaines. Ceci est en ligne avec les développements dans la plupart des États membres, l’Union européenne et de nombreuses organisations internationales. La Fig. 1 montre que la  majorité considère le congé de paternité trop court. La mesure va dans le sens d’un meilleur partage des responsabilités des deux parents dans l’éducation de l’enfant, une demande manifestement plus fortement exprimée par les femmes. Les congés de maternité et de paternité sont rémunérés à 100%.

Pour compléter ces congés, l’Organisation a introduit en 2007 le congé parental non-rémunéré, d’une durée comprise entre dix jours et trois mois (à prendre en une ou plusieurs fois pendant le 36 premiers mois suivant la naissance ou l’adoption de l’enfant). La Fig. 2 montre que la durée semble être adéquate pour la majorité

Par contre, les statistiques d’utilisation et les commentaires des collègues montrent que la perte brutale de revenu (pas de rémunération) limite fortement l’attrait de ce congé au-delà d’un mois. Pour le rendre plus attractif, un congé parental partiellement rémunéré serait plus intéressant, même si une telle mesure n’a pas l’unanimité dans les réponses à l’enquête (voir Fig. 3).

Plus généralement, il existe un congé de solidarité pour s’occuper d’un parent (p.ex. maladie grave, fin de vie). Comme pour le congé parental, le congé de solidarité est au minimum de dix jours jusqu’à un maximum de trois mois par année de congé. L’Association du personnel demande que le congé de solidarité (dûment justifié) soit rémunéré partiellement.

Allocation de petite-enfance

Les conditions actuelles de la vie familiale ont changé. Lorsque les deux parents travaillent il est difficile de trouver dans la région une garde pour les enfants de moins de trois ans, et en tous cas ce service est très coûteux (entre 2000 et 3000 CHF par mois).
En 2007 une allocation de petite enfance de200 CHF a été créée pour chaque enfant à charge de moins de trois ans. Il est proposé d’augmenter cette allocation pour être plus près du coût de garde ou de crèche mentionné.


Frais d’éducation

L’Organisation paie aux titulaires des frais d’éducation pour chaque enfant à charge fréquentant à plein temps un établissement d'enseignement reconnu par l'autorité nationale compétente, ou suivant une formation professionnelle. Depuis plusieurs décennies, les limites des remboursements n’ont pas été ajustées à l’évolution des coûts de l’éducation dans la plupart des États membres et un déficit significatif avec les montants pris en charge dans les organisations de comparaison a été observé. Il est proposé de diminuer cette différence.

par Staff Association