Regardons en arriere
Un questionnaire sur un jardin d’enfants pour les enfants des Cernois a été distribué en 1959, dont les résultats ont été publiés dans la Journal de l'Association du personnel n° 30 (automne 1959). Vous pouvez lire les résultats ci-après.
Questionnaire Jardin d’enfants
Le questionnaire diffusé par le Comité de l'Association du Personnel a donné les résultats suivants :
- Le Jardin d'Enfants réunirait une trentaine d'enfants : 4 fonctionnaires seulement ne s’intéressent exclusivement qu’à la formule « garderie » ; dans ces conditions, il semble difficile de satisfaire ces derniers, à moins qu'un nombre croissant de candidats ne conduise rapidement à l'ouverture simultanée d'une garderie et d'un jardin.
- L'équilibre des langues serait réalisé : 8 anglais, 7 français, 6 allemands, 3 hollandais, 3 italiens et 3 divers.
- Si le jardin était situé près du CERN et les horaires convenablement ajustés, le transport serait assure facilement dans la majorité des cas.
- En général, les parent semblent favorables à l’horaire suggéré par le questionnaire : 8 h 30 à 12 h 30 les jours ouvrables.
- Le prix de revient indique (Fr 750.-) (dont la moitié prise en charge par l'Administration) ne semble pas soulever de grosses difficultés.
À la suite de ces résultats, nous avons évalué le prix de revient des investissements initiaux nécessaires, en fournitures, matériel scolaire, jeux, etc.
En nous limitant à un jardin d'une trentaine d’enfants, Fr 4,000.- environ seraient nécessaires. Nous espérons que cette somme sera, au moins en partie, prélevée sur les crédits alloués par la Direction aux différents clubs pour l’exercice 1960. La différence entre la somme nécessaire et la somme allouée pourra être réduite, éventuellement, par le concours bénévole des parents à l'aménagement de l’école.
Il ne semble pas que le CERN puisse fournir un local dans l’immédiat ; par contre, nous pensons pouvoir obtenir l’aide de la commune de Meyrin. Cette solution offrirait plusieurs avantages : elle éviterait un certain isolement des enfants (en admettant que l’école soit ouverte aussi bien aux enfants de Meyrin qu’aux enfants des fonctionnaires) ; elle nous garantirait d’autre part de certaines erreurs en nous astreignant aux règles cantonales les plus importantes.
Des que ce projet aura atteint un stade suffisamment avance, nous serons amenés à constituer un Comité chargé de prendre les décisions les plus importantes (choix de la monitrice, etc.).