Sécurité routière : une question à prendre au sérieux

Une cinquantaine d’accidents de la route se produisent chaque année au CERN. Pour que cette situation n’empire pas, il est important que les cyclistes, les automobilistes et les piétons fassent preuve de vigilance à chaque instant. Même si le domaine du CERN n’est pas le centre-ville de Shanghai, tous les usagers de la route doivent faire un petit effort. Alors, allons-y !

 

La vie au CERN : mieux vaut continuer d’accumuler des données scientifiques plutôt que des accidents de la  
route ! 
(Dessin de Cian O'Luanaigh)

Malgré un Code de sécurité consacré à la sécurité routière sur le domaine du CERN en vigueur depuis 1990, des mesures de modération de la circulation mises en place l’année dernière, plusieurs rappels publiés dans le Bulletin et de fréquentes campagnes de sécurité, le nombre d’accidents, en particulier ceux impliquant des cyclistes, reste élevé depuis 2008.

Heureusement, aucun blessé grave n’est à déplorer. Mais les accidents survenus ou évités de justesse impliquant des vélos ou des voitures sont de plus en plus fréquents. Parmi les exemples de comportements dangereux, citons les incivilités, les excès de vitesse (pour les vélos aussi !) et l’utilisation du téléphone portable au volant. Évidemment, le fait d’être plus attentif, de porter des équipements de protection (pour les cyclistes) et de s’assurer que l’on est visible par les autres usagers de la route peut être très efficace pour prévenir des accidents graves.

Depuis 2005, toute personne qui se retrouve impliquée dans un accident, survenu ou évité de justesse, ou qui en est témoin doit remplir un Rapport interne d’accident. Ce rapport est ensuite utilisé par l’unité HSE pour établir des statistiques et analyser les problèmes afin de prendre des mesures pour améliorer la sécurité. En signalant un accident évité de justesse, vous contribuez à éviter un incident similaire et à réduire le nombre d’accidents.

Circuler en voiture, à vélo ou à pied pour se rendre au travail ne doit présenter aucun danger. Mieux vaut continuer d’accumuler des données scientifiques plutôt que des accidents de la route !

par Antonella Del Rosso