Portrait

Jiri Kral, fellow delegates

Nom : Jiri Kral
Âge : 33 ans
Travaillant à : BE-BI-PI
Type de contrat : Boursier

Ma première venue au CERN date de 2004 lors d’un voyage d’étude alors que j’étais en 3e année à l’université. L’unique souvenir que j’ai gardé de ce déplacement est la vision d’une caverne ATLAS gigantesque et vide. Pourtant ce voyage m’a autrement impressionné puisque j’ai rejoint, la même année, l’expérience ALICE où j’étais chargé de l’élaboration d’un système de contrôle pour les Détecteurs à diffusion au Silicium. C’est seulement trois ans plus tard, en 2007, lorsque les chambres à dérive ont été déplacées de Turin au CERN que, dans le cadre de mon Doctorat, j’ai commencé à travailler sur le domaine du CERN. J’ai, par la suite et tout en restant à ALICE en qualité de physicien, changé d’université, passant de l’Université Technique Tchèque à l’Université de Jyväskylä, travaillant sur le développement des systèmes de déclenchement de calorimètre électromagnétique et sur les analyses de données d’ions. Mon parcours au CERN se poursuit aujourd’hui comme boursier. Alors que je peux maintenant partager mon expérience avec les jeunes qui viennent visiter le CERN, j’espère pouvoir donner l’envie à certains d’entre eux de suivre mon parcours.

Je reconnais qu’en tant qu’utilisateur, j’ignorais tout du fonctionnement interne du CERN. Pour moi, tout semblait aller de soi tant que la cantine servait des repas, que l’électricité et Internet fonctionnaient et que le LHC prenait de temps en temps un jour de congé afin de nous permettre d’accéder à nos détecteurs pour les réparer. Cela a drastiquement changé lorsque j’ai intégré le Département BE (Faisceaux) comme boursier. En plus de mon travail, je m’intéressais au travail de mes collègues, essayant d’apprendre tout et tout le temps, m’intéressant au pour qui et au pourquoi je travaillais. Je voulais comprendre comment cette Organisation fonctionne et, une fois cette compréhension acquise, contribuer à son évolution. C’est là que l’Association du personnel (AP) est entrée en scène ; j’atteste ici qu’il n’y a pas de meilleur endroit pour explorer tous les rouages du CERN.

Content d’avoir adhérer et rejoindre l’AP, j’ai été élu peu de temps après comme l’un des deux représentants des boursiers, répondant ainsi à l’appel de l’AP afin d’attirer plus de boursiers dans ses rangs et de les faire participer aux prises de décisions. Il y a plus de 600 boursiers au CERN, ce qui n’est pas un nombre négligeable comparé au 2500 titulaires, pour autant l’AP n’a reçu que deux candidatures afin de pouvoir les deux sièges vacants au sein du Conseil du personnel. Cet état de fait définira, au moins pour quelque temps, ma mission au sein de l’AP : attirer plus de boursiers en comprenant comment les informer, mais également couvrir leurs besoins et intérêts. En effet et étant donné que la population des boursiers est par définition fluctuante, il est crucial d’apprendre à capter leur attention. Développer des méthodes efficaces aiderait

beaucoup pour s’adresser à ce groupe en constante évolution. Une majorité des boursiers continueront leur carrière en dehors du CERN, mais certains d’entre eux, peut-être 20 %, y resteront pour une importante partie de leur vie professionnelle. Il est donc dans l’intérêt des boursiers d’être en mesure de participer à l’amélioration de leur lieu de travail actuel et futur.

L’AP est une structure très accueillante avec les nouveaux venus. Après avoir rejoint l’association, j’ai reçu beaucoup de soutien et d’aide afin de comprendre la teneur des nombreux dossiers, souvent complexes, discutés au sein de l’AP. Une autre grande qualité rencontrée à l’AP est que tout un chacun reçoit la même attention sans distinction de statut. Les commissions de l’AP ne sont pas réservées aux délégués, mais ouvertes à tous les membres de l’AP qui peuvent participer aux travaux ; venez les rencontrer et discuter avec eux.

J’invite tous les boursiers qui s’intéressent au fonctionnement d’une organisation telle que le CERN, qui ont des idées pour améliorer notre environnement commun, ou qui souhaitent simplement faire partie de la communauté de l’AP, à venir nous rejoindre. Vous n’avez rien à perdre, mais certainement beaucoup à gagner.

par Staff Association