Un nouveau look pour le CERN Courier

Durant plus de 50 ans d’existence, la célèbre revue du CERN a changé plusieurs fois d’apparence. Pour la première fois depuis les années 1990, elle arbore un nouveau look pour cette nouvelle décennie.

 

La nouvelle couverture du CERN Courier.

Initialement conçu comme un bulletin interne, le CERN Courier a fait sa première apparition en août 1959 dans une édition de 8 pages avec un tirage de 1000 exemplaires. Dès le départ, il a suscité de l’intérêt en dehors du CERN, avec ses articles qui traitaient non seulement des recherches du Laboratoire mais également de la physique des particules dans le monde. Le nombre d’exemplaires à doublé en six mois pour répondre à la demande extérieure. Le CERN se préparant à accueillir de nouveaux États membres dans les années à venir, il paraît d’autant plus logique que la publication continue de s’adresser à un vaste public, de 25 000 lecteurs, et qu’il soit diffusé dans de nombreux pays qui s’intéressent à la physique des particules.

Il est donc important que le CERN Courier reste attrayant pour son vaste lectorat, tant par son contenu que par son look. La dernière conception graphique remontait à 1998, année où la maison d’édition IOP Publishing a repris la production du magazine et opté pour une mise en page plus dynamique et entièrement en couleur. Celle-ci réservait une partie aux « Nouvelles » et une autre aux « Reportages », avec des rubriques périodiques comme « Astrovigie » et « Chez le libraire », qui se sont vues renforcées avec l’arrivée de « Sciencewatch », «Archive» et, en dernière page, « Viewpoint » ou « Inside Story ».

Le nouveau graphisme signé Andrew Giaquinto et Jesse Karjalainen d’IOP Publishing garde la même structure mais apporte une touche plus soignée et plus actuelle. Le style reste sérieux, comme il convient pour une revue destinée à la communauté mondiale de la physique des particules, à plus forte raison avec l’extension géographique du CERN.

Nous espérons que nos lecteurs sauront apprécier ce nouveau look !


par Christine Sutton