L’École du CERN « EVEE » est-elle en danger ?
Il y a quelque temps déjà, le Jardin d’enfants a changé de nom. Il s’appelle désormais Espace de Vie Enfantine et École (EVEE) et accueille 150 enfants de 4 mois à 6 ans.
Cette structure, sous l’égide de l’Association du personnel, est gérée par un comité composé de membres des collèges employeur (Association du personnel), employés et parents, plus la Directrice d’EVEE, membre ex officio (voir Écho 238 : http://staff-association.web.cern.ch/fr/content/quoi-de-neuf-au-jardin-d%E2%80%99enfants).
Des améliorations substantielles au cours de la dernière décennie
Au cours de la dernière décennie et en concertation avec l’Administration du CERN, de nouveaux services ont été proposés :
- la mise en place d’une cantine accueillant environ 60 enfants/jour ;
- la création d’une crèche pour des enfants de 4 mois à 3 ans (env. 35 bambins) ;
- l’aménagement d’un centre aéré pouvant accueillir jusqu’à 40 enfants pendant le mois de juillet.
Ces avancées jouent en faveur du bien-être des enfants mais aussi d’un meilleur équilibre vie professionnelle / vie privée pour les parents.
Mais tout a un coût !
Comme toute école en Suisse, l’EVEE doit suivre et respecter la législation en matière d’encadrement pédagogique. Or, l’âge de la scolarisation obligatoire a dernièrement été avancé, ce qui a nécessité l’embauche de personnel supplémentaire.
Aujourd’hui, l’EVEE rencontre des difficultés budgétaires, entre autres, depuis l’ajout de la cantine et de la crèche par essence déficitaires. L’actuel support financier de l’Organisation et les augmentations de l’écolage ne permettent plus de couvrir le coût de ces avancées sociales.
En 2015, le Comité de Gestion s’est efforcé avec beaucoup de difficultés d’optimiser les recettes et de contenir les charges pour atteindre l’équilibre budgétaire.
Un audit a également été réalisé à la demande de l’Association du personnel. Il montre que la gestion est globalement saine et précise mais que les mesures d’optimisation seules ne sont pas suffisantes pour retrouver l’équilibre budgétaire.
Cette institution sociale indispensable, qui a déjà fêté ses 50 ans, doit continuer d’exister et il est urgent de trouver une solution pérenne !