Le drapeau roumain hissé au CERN

Lors d’une cérémonie, le drapeau de la Roumanie a été hissé aux côtés des drapeaux des 21 autres États membres du CERN.

 

Le drapeau de la Roumanie est hissé aux côtés des drapeaux des 21 autres États membres du CERN. (Image : Maximilien Brice/ Sophia Bennett/CERN)


Lundi 5 septembre, le drapeau de la Roumanie a été hissé pour la première fois devant le site du CERN, marquant l’accession du pays au statut d’État membre de l’Organisation. Le drapeau bleu, jaune et rouge a rejoint ceux des 21 autres États membres du CERN au cours d’une cérémonie à laquelle participaient le Président de la Roumanie, Klaus Iohannis, le Ministre de l’Éducation et de la Recherche scientifique roumain, Mircea Dumitru, et plusieurs autres membres du cabinet présidentiel, du gouvernement et du monde académique roumain. La Roumanie a été officiellement admise comme État membre du CERN le 17 juillet dernier, consacrant vingt-cinq années de collaboration entre le Laboratoire et les instituts scientifiques roumains.

« C’est avec grand plaisir que nous accueillons la Roumanie au sein de la famille du CERN, qui ne cesse de s’agrandir ! », a déclaré Fabiola Gianotti, directrice générale du CERN.

« Je me félicite que la Roumanie ait ainsi montré qu’il est encore possible pour les États, en y appliquant la diligence nécessaire et à l’issue d’une délibération approfondie, d’unir leurs forces sur des questions importantes, en se retrouvant pleinement sur un consensus », a déclaré Sijbrand de Jong, président du Conseil du CERN.

« La Roumanie est très fière de rejoindre la communauté du CERN. L’adhésion de notre pays témoigne de la reconnaissance internationale de l’excellence des scientifiques et chercheurs roumains et de leurs remarquables résultats », a déclaré le Président de la Roumanie.

Après la cérémonie, la délégation a visité le laboratoire pour les écoles S’Cool Lab, effectué une visite du LHC et d’ATLAS, l’une des expériences auxquelles participent les instituts roumains, et rencontré des scientifiques roumains.

par Corinne Pralavorio