Le ministre britannique estime que le LHC pourrait décrocher la lune

Ian Pearson, ministre britannique de la science et de l’innovation, était en visite au CERN récemment.

Ian Pearson, ministre britannique de la science et de l’innovation (en haut, troisième à gauche) dans le tunnel du LHC avec Peter Jenni, porte-parole d’ATLAS (en haut au centre), John Ellis (en haut, troisième à droite), Simon Featherstone, ambassadeur du Royaume-Uni en Suisse (premier en haut à gauche), Keith Mason, directeur général du STFC (the UK funding agency) (deuxième en haut, à droite) et des scientifiques britanniques travaillant à ATLAS.

Le 15 avril dernier, Ian Pearson, ministre britannique de la science et de l’innovation, est venu pour la première fois au CERN. Le Royaume-Uni est l’un des États membres fondateurs du CERN et le contingent britannique (environ 650 scientifiques et 250 membres du personnel) est l’un des plus importants du Laboratoire.

Après avoir rencontré le Directeur général Robert Aymar, qui lui a présenté les installations du Laboratoire et a remercié le gouvernement britannique du soutien apporté au CERN via le STFC (Science and Technology Facilities Council), M. Pearson a visité CMS et ATLAS en compagnie de Jim Virdee et Peter Jenni, porte-paroles respectifs des deux expériences, et de plusieurs scientifiques britanniques travaillant pour les collaborations.

À l’occasion de cette visite, John Ellis, physicien du CERN, a pu expliquer à M. Pearson que chacun de ces détecteurs contient bien plus de composants qu’une fusée lunaire Saturn V. Le ministre a été frappé par cette comparaison. « Depuis les premiers pas de l’homme sur la Lune en 1969, jamais une entreprise scientifique n’a pu susciter un tel intérêt du public » a-t-il estimé.

Après un déjeuner au Restaurant n° 1, Ian Pearson a signé le livre d’or et assisté à une présentation d’Ian Bird, responsable du développement de la Grille au CERN. Le ministre a également eu la possibilité de rencontrer des membres du personnel britanniques du CERN. « J’ai été extrêmement impressionné par le travail et l’enthousiasme de tous ceux qui travaillent au CERN, leur a-t-il déclaré. Le gouvernement britannique continue de soutenir la science fondamentale. Au Royaume-Uni, le budget alloué à la science a doublé depuis 1997 et il aura triplé d’ici 2010-2011. La science fondamentale sert de base à toutes les autres sciences et les entraîne dans son sillage. »