Une grande étape pour la sécurité
Ces derniers jours ont été jalonnés de grands moments pour la physique du LHC, tandis que nous passions de l’exploitation avec protons à l’exploitation avec ions plomb. Chaque nouvelle étape a été largement commentée et je vous ai tenus informés par des courriels. Un événement moins visible et néanmoins vital pour le bon fonctionnement du Laboratoire est l’accord que nous signerons avec nos États hôtes le 15 novembre prochain. Cet accord tripartite, le deuxième que nous signons en deux mois, nous permettra de rationaliser la protection contre les rayonnements et la sûreté radiologique au CERN.
Ce nouvel accord remplacera les accords bilatéraux actuels, qui établissent les procédures applicables sur la partie française et la partie suisse du domaine. Sur le plan pratique, le nouvel accord simplifie les choses en harmonisant les procédures administratives tout en garantissant l’application des meilleures pratiques en matière de protection contre les rayonnements et de sûreté radiologique au CERN.
Cet accord marque l’aboutissement de plusieurs mois de discussions approfondies avec l’Autorité de sûreté nucléaire, en France, et l’Office fédéral pour la santé publique, en Suisse. Il a pour but d’améliorer les pratiques et procédures en matière de radioprotection et de sûreté radiologique, ainsi que d’accroître la transparence des rapports que le CERN fait à la France et la Suisse, conformément à son engagement de collaborer avec ses États hôtes dans ce domaine.
Une transparence accrue implique des efforts considérables de la part du CERN pour tenir à jour ses règles, ses pratiques et ses documents en matière de sûreté radiologique et de radioprotection pour toutes ses installations, nouvelles comme anciennes. C’est cependant une évolution nécessaire pour garantir la durabilité environnementale des activités du CERN à long terme. Je me félicite donc de cet accord et remercie très sincèrement les trois parties qui ont travaillé de manière constructive pour le mettre en place.
Rolf Heuer