Travailler au CERN, c’est grisant !
Regardez autour de vous : savez-vous de quelle nationalité est votre voisin de bureau, quel est son parcours et quelles études il a suivies ? Des milliers de personnes de l’Europe entière et d’horizons professionnels différents travaillent en harmonie au CERN et contribuent ensemble au succès de l’Organisation.
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La terrasse de la cafétéria du CERN vue par les graphistes de CERNland, où les gens de tous les horizons du CERN se rencontrent.
Le manque de candidats est flagrant en ingénierie et en informatique (voir le graphique), d'où l'intérêt de concentrer les efforts dans ces domaines. « Nous ne sommes pas la cible des jeunes ingénieurs diplômés, explique James Purvis. Nous avons des boursiers au CERN, mais ce terme est tout simplement absent de leur vocabulaire ». Et Lore Taillieu, nouvellement nommée à la fonction du recrutement centralisé, d’ajouter : « J’ai travaillé pour le recrutement du personnel au département Technologie. J’ai vraiment dû batailler pour trouver des techniciens. Si vous regardez les graphiques du recrutement pour ces catégories, vous remarquez que l'on recrute à un niveau extrêmement local. Même les personnes recrutées au niveau international vivent le plus souvent dans la région. Nous ne parvenons pas à viser très loin ».
Le recrutement est devenu un exercice de marketing. Au CERN, le nombre de possibilités professionnelles augmente rapidement. Pour encourager les candidatures en ingénierie, par exemple, le Directoire, en collaboration avec le Département HR, a lancé le programme GET (Graduate Engineering Training). « Grâce au programme GET, nous pourrons envisager des mesures spécifiques pour cibler les profils dont nous avons besoin. Nous leur montrerons que le CERN est un milieu professionnel formidable, où l’on peut suivre une formation fantastique et travailler à la pointe de la technologie. C’est un tremplin pour une carrière », poursuit James Purvis.

Parmi les mesures visant à améliorer l’image du CERN sur le marché de l’emploi, on peut citer la refonte du site web, l’envoi d'affiches attrayantes aux universités et le renforcement de la présence du CERN à des salons de l’emploi. « Nous ne devons pas nécessairement changer les conditions de travail, nous devons simplement faire partager notre passion de travailler ici », conclut James Purvis. Cette idée est d’ailleurs reprise sur la page web http://www.cern.ch/jobs :
« It’s amazing what can happen when great minds come together. »
Le groupe HR-RPM Jusqu’en décembre 2009, ce sont les conseillers en ressources humaines (HRA) de chaque département qui assuraient le recrutement du personnel, alors que le groupe HR-RPM centralisait le recrutement des étudiants et boursiers pour tous les départements. À compter de 2010, le groupe HR-RPM centralisera progressivement le recrutement pour toutes les catégories de personnel (étudiants, boursiers, associés et titulaires) pour l’ensemble du Laboratoire. |
Si vous connaissez votre voisin de bureau, vous êtes peut-être moins au courant de ce qui se passe dans les bâtiments 54 ou 202, par exemple. Le Bulletin lance une nouvelle série d’articles visant à mieux connaître les Cernois en montrant ce que chacun fait et comment. Cette série commence par un aperçu des perspectives d’emploi au CERN et se poursuivra avec une interview de Youri Robert, la personne qui, entre autres, pourra vous dire si votre bâtiment bouge ou pas… Vous souhaitez vous faire mieux connaître ? Envoyez simplement un message électronique à l’adresse: Bulletin-Editors@cern.ch et nous viendrons vous interviewer ! |
Regardez la vidéo (disponible en anglais seulement):
par CERN Bulletin