Ailleurs sur le web du CERN : Collide@CERN, les neutrinos du Fermilab et plus encore

Dans cette nouvelle rubrique, vous trouverez une compilation des articles, blogs et communiqués de presse parus dans l’environnement web du CERN au cours des dernières semaines. Pour que plus rien ne vous échappe.

 

Ruth Jarman et Joe Gerhardt. 
(Photo : Matthias H. Risse).

Le prix Ars Electronica Collide@CERN remporté par le duo « Semiconductor »
10 août – Collide@CERN

Ruth Jarman et Joe Gerhardt, deux artistes anglais qui travaillent en duo sous le nom « Semiconductor », sont les gagnants 2015 du prix Ars Electronica Collide@CERN. Dans les prochains mois, ils entameront une résidence de deux mois au CERN. Ils iront ensuite à Linz (Autriche), pour passer un mois au Ars Electronica Futurelab.

Durant leur résidence, Ruth Jarman et Joe Gerhardt ont pour objectif de créer une œuvre digitale basée sur la nature du monde et notre perception de celui-ci, en considérant la manière dont les instruments scientifiques et les découvertes en physique des particules influencent notre perception de la nature.

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Illustration : Fermilab/Sandbox Studio.
 

Une expérience du Fermilab observe l’oscillation des neutrinos sur 800 km
7 août – Communiqué de presse Fermilab

Les scientifiques de l’expérience NOvA ont enregistré leur première preuve de l’oscillation des neutrinos, confirmant ainsi que l’extraordinaire détecteur construit pour l’expérience fonctionne comme prévu.

Un faisceau de neutrinos généré au Fermilab voyage tout droit à travers le globe sur environ 800 km jusqu’à atteindre le détecteur NOvA. Cependant, les neutrinos interagissent si rarement avec la matière que seuls quelques-uns peuvent être détectés.

Pendant le voyage, les neutrinos oscillent, c’est-à-dire qu’ils changent de saveurs (trois différentes saveurs existent : électronique, muonique et tauique). Le faisceau d’origine étant constitué presque exclusivement de neutrinos muons, les scientifiques peuvent mesurer, d’après la saveur des neutrinos détectés par NOvA, combien d’entre eux se sont transformés en cours de route.

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Le spectromètre STEFF. (Image : Université de Manchester/A. Smith).

STEFF et l’option nucléaire
31 juillet – UK News from CERN

Au CERN, la nouvelle zone expérimentale de n_TOF, EAR2, se prépare à accueillir une nouvelle expérience : STEFF (SpecTrometer for Exotic Fission Fragments). Cette expérience a pour objectif d’aider à produire de l’énergie nucléaire de manière plus sûre et plus efficace en étudiant la désintégration gamma des produits des réactions de fission. En effet, dans un réacteur nucléaire, la structure de base du réacteur est chauffée par les rayons gamma. STEFF va permettre d’en apprendre plus sur ce phénomène.

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Deux collisions proton-proton simultanées dans le détecteur LHCb, représentées par les ellipses roses.

La transition d’un quark ‘b’ en un quark ‘u’ est-elle modifiée par une nouvelle particule ?
27 juillet – Collaboration LHCb

Le 27 juillet, la collaboration LHCb a publié dans Nature Physics un article sur la détermination du paramètre |Vub| décrivant la transition d’un quark ‘b’ en un quark ‘u’. Cette mesure a été réalisée en étudiant une désintégration particulière du baryon Λb0.

Des mesures antérieures du paramètre |Vub| avaient conduit à l’obtention de deux jeux de données non cohérents, selon de la méthode employée. Les théoriciens avaient suggéré que cette incohérence pouvait être expliquée par la présence d’une nouvelle particule contribuant au processus de désintégration, particule qui affecterait les résultats différemment selon la méthode employée. Les derniers résultats de LHCb réfutent l’existence de cette nouvelle particule, mais n’expliquent cependant pas l’incohérence entre les deux jeux de données.

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L'IBL, le nouveau sous-détecteur d'ATLAS. (Photo : Heinz Pernegger).

Physique et performance avec des collisions proton-proton à 13 TeV
30 juillet – Collaboration ATLAS

Pour ATLAS, l’année 2015 a commencé avec une intense phase de mise en service avec l’utilisation des données des rayons cosmiques et des premières collisions proton-proton. Ceci a permis aux physiciens d’ATLAS de tester les systèmes de déclenchement et de détection ainsi que d’aligner les trajectographes. Les premières données en condition de « faisceau stable » ont été enregistrées le 3 juin 2015.

Un des premiers objectifs de l’expérience a été d’enregistrer environ 200 millions de collisions inélastiques proton-proton avec un très bas niveau de collisions secondaires. Cet échantillon a permis d’étudier en détails le système de trajectographe, qui dispose d’un nouveau détecteur : l’IBL (Insertable B-layer).

Une luminosité totale de 100 pb-1 avait été accumulée par ATLAS au moment de la conférence EPS-HEP, dont 85 pb-1 exploitable pour la physique.

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Collision à 13 TeV enregistrée par le détecteur CMS montrant deux jets de particules de haute énergie cumulant une masse de 5 TeV. (Image : Thomas McCauley et Tai Sakuma).

CMS présente ses premiers résultats à 13 TeV à la conférence EPS-HEP 2015
27 juillet – Collaboration CMS

La collaboration CMS a présenté une série de nouveaux résultats de physique à la conférence EPS-HEP à Vienne. Les résultats incluent les premières analyses des données de l’exploitation 2 du LHC, ainsi que plus de 30 nouvelles analyses réalisées sur les données de l’exploitation 1.

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Assemblage des modules optiques. (Image : INR RAS).

Un nouveau télescope à neutrinos pour le lac Baïkal
22 juillet – par Grigory Domogatsky dans le CERN Courier 

Les membres de la collaboration du Baïkal ont procédé au déploiement et commencé l’exploitation du premier groupe de modules optiques pour le Gigaton Volume Detector (GVD-Baïkal), détecteur d’un volume d’une gigatonne. Les modules détectent la lumière Tchérenkov qu’émettent les particules chargées engendrées par les interactions des neutrinos dans l’eau du lac. Il est prévu que, d’ici à 2020, le GVD compte 10 à 12 groupes de modules, couvrant un volume total d’environ 0,4 km3 (GVD phase 1). Une autre extension est prévue ; elle permettrait de passer à une deuxième étape, avec 27 groupes et un télescope à neutrinos, dispositif qui couvrirait un volume total d’environ 1,5 km3.

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