Le trajectographe de CMS observe des muons


Une reconstruction par ordinateur d'un rayon cosmique traversant les multiples couches de rubans de silicium du TEC+.

Les premières traces de muons cosmiques ont été observées dans l'un des deux grands bouchons du trajectographe de CMS. C'était le 14 mars, au cours d'un essai de trajectographie avec des muons cosmiques portant sur un secteur. Des milliers de traces ont été enregistrées depuis. Ces données seront utilisées non seulement pour une étude générale, mais aussi pour tester différents algorithmes d'alignement des trajectoires.

Le bouchon en question, le TEC+, est en cours de construction au RWTH d'Aix-la-Chapelle (Allemagne). Les bouchons sont de type modulaire. Les modules de rubans de silicium sont montés sur des plaques de support en fibre de carbone en forme de coin, qu'on appelle des «pétales». Jusqu'à 28 modules sont disposés de part et d'autre de ces plaques. Un secteur représente le huitième d'un bouchon, qui comprend 18 pétales.

La prochaine étape importante sera l'essai du premier secteur dans les conditions d'exploitation de CMS, les modules de silicium se trouvant à une température inférieure à -10 °C. Par la suite, il faudra intégrer les sept secteurs restants. A l'automne 2006, le TEC+ sera livré au CERN, où il sera installé dans le tube de support du trajectographe.