Vers des remplissages plus rapides
Après l’arrêt technique programmé de la semaine dernière, les opérateurs s’emploient désormais à préparer la machine en vue de remplissages plus rapides, avec l’injection de plusieurs paquets et une phase pré-cycle accélérée.
L'écran LHC1 lors de la première injection avec paquets multiples.
À la fin de la semaine dernière, les opérateurs ont repris possession de toutes les machines et ont pu commencer à intégrer tous les changements apportés aux systèmes complexes en vue de la reprise d’un fonctionnement normal. Cette opération s’est poursuivie durant le week-end et au cours de cette semaine.
Au début de cette semaine, les opérateurs ont réussi à produire quatre paquets et à les envoyer au LHC au cours d’un même cycle SPS, réduisant ainsi le temps nécessaire pour remplir l’accélérateur. Mardi, alors que cette configuration était employée pour la première fois, 25 paquets ont été injectés dans chaque direction (50 au total dans la machine). Toutefois, des adaptations doivent encore être apportées au système afin d’assurer les conditions nécessaires pour l’expérimentation.
Un changement important apporté lors du dernier arrêt technique permet désormais d’augmenter le courant dans les aimants à raison de 10 A/s (valeur nominale) au lieu de 2 A/s précédemment. Cette semaine, l’équipe d’exploitation a appliqué cette montée en intensité plus rapide à la phase pré-cycle LHC, ce qui a permis de raccourcir le temps nécessaire entre deux remplissages pour la physique. Avant l’arrêt technique, la phase pré-cycle durait approximativement une heure et demie. Elle est maintenant raccourcie d’une demi-heure environ.
Durant la nuit du jeudi 29 juillet, le LHC a été rempli avec 25 paquets par faisceau (16 paires en collision par expérience), ce qui devrait augmenter la luminosité intégrée par jour d’un facteur 2.
par CERN Bulletin