Le Jardin des ardoises

Un nouveau jardin vient de voir le jour dans le patio du bâtiment principal. Inspiré par les physiciens eux-mêmes, il évoque, par une habile composition d’ardoises et de fleurs, les formes du trajectographe de CMS.

 

Ça gribouille, ça rature, ça griffonne ! À l’heure où les tablettes numériques passent de mains en mains, les scientifiques restent, encore et toujours, fidèles au classique tableau noir… ce qui a inspiré la création du Jardin des ardoises.

Achevé il y a quelques jours dans le patio du bâtiment principal (bâtiment 500), ce jardin, imaginé par l’architecte paysagiste Laurent Essig - par ailleurs auteur de l’œuvre InGRID (le jardin éphémère devant le bâtiment 33) - mêle harmonieusement le minéral et le végétal. Constituée de 100 plaques d’ardoise réparties en trois cercles concentriques, l’œuvre rappelle avec élégance les lignes du trajectographe* de CMS. Ce projet a pu voir le jour grâce à l’implication et la synergie de nombreux services techniques du CERN, et notamment, le service des Espaces verts, celui des Transports, le service Électrique, et le Magasin central.

« Aujourd’hui encore, les physiciens travaillent et échangent leurs idées sur un tableau noir, qui finit d’ailleurs toujours plein de formules, d’équations et autres symboles mathématiques, s’enthousiasme Laurent Essig. Pour créer ce jardin, je me suis donc avant tout inspiré de ce qui se passe au CERN. Le trajectographe de CMS, par exemple, est très intéressant d’un point de vue esthétique. »

Composé de bulbes de narcisses, de tulipes et de lys, le Jardin des ardoises sera fleuri toute l’année. Illuminé dès le crépuscule, il s’apprécie sous toutes les coutures – depuis le hall principal, le restaurant ou le couloir des Pas perdus - de jour comme de nuit.


*instrument de détection permettant de reconstituer la trajectoire des particules.

 

Le Jardin des ardoises à la tombée du jour.

par Alexandre Pelletier and Anaïs Schaeffer