L'école CERN-Fermilab fait le plein

La nouvelle école d'été du CERN et du Laboratoire Fermi (Fermilab) a attiré de nombreux candidats.

La première Ecole d'été CERN-Fermilab de physique sur collisionneur de hadrons a suscité un intérêt au-delà de toutes les attentes. Les cours, qui se dérouleront du 9 au 18 août au Laboratoire Fermi, ont fait l'objet de 300 candidatures pour 100 places. Pour répondre à la demande, le Comité d'organisation, dirigé par Jeffrey Appel et Bogdan Dobrescu de Fermilab, a augmenté le nombre de places à près de 150.

«Le succès de cette initiative, avec un nombre inattendu de candidatures, montre à la fois la grande attente dans le monde pour le démarrage du LHC et le besoin d'un soutien pédagogique plus important afin de permettre aux centaines de jeunes chercheurs d'être prêts pour une pleine et rapide exploitation du LHC», explique Michelangelo Mangano du CERN, membre du Comité de consultation international (IAC) pour l'école; «Satisfaire les attentes des étudiants constitue un grand défi que nous sommes tous impatients de relever.» Fabiola Gianotti, Olivier Schneider et Paris Sphicas représentent également le CERN au sein de l'IAC.

Le plus grand nombre de places va demander une réorganisation du programme d'enseignement, des budgets et des loisirs prévus. « Malgré cette augmentation en taille, nous sommes décidés à maintenir une atmosphère d'école», souligne Jeffrey Appel. Les étudiants admis sont issus d'universités et de laboratoires de plus de 20 pays, et environ la moitié d'entre eux viennent d'instituts américains. Les préparatifs pour la deuxième école, qui se déroulera au CERN en 2007, juste avant le démarrage du LHC, ont déjà débuté. «Le CERN est pleinement engagé dans ce projet», explique Jos Engelen, Directeur scientifique du CERN; «En 2007, l'école CERN-Fermilab de physique sur collisionneur de hadrons donnera à l'Europe un bon programme complémentaire à celui de l'école CERN-JINR, bien établie. Elle s'adressera aux étudiants doctorants les plus avancés et aux jeunes post-doctorants impliqués dans la mise en service du LHC et l'analyse des premières données», poursuit-il.