Les exercices incendie et d'évacuation, un gage d'efficacité pour les plans de sécurité du CERN
Les exercices d’alerte réguliers permettent de s’assurer que nous sommes prêts, entraînés et capables de bien réagir en cas d’incendie ou autres situations d’urgence. Ils permettent également de mettre à l’épreuve les mesures techniques et la logistique visant à assurer une évacuation rapide et sûre des bâtiments en cas d’urgence. Dernièrement, des exercices d’alerte à grande échelle ont eu lieu dans le bâtiment 40 et dans les installations souterraines du point 5.
La capacité de réagir à des situations d'urgence inattendues est surtout une question d’entraînement. C’est pourquoi les équipes de la sécurité du CERN organisent régulièrement des exercices d’alerte. L’un des exercices les plus récents a eu lieu le 26 mars dernier dans le bâtiment 40. « Le bâtiment 40 est un bâtiment moderne, doté de tout le matériel anti-incendie, avec deux issues de secours situées dans l'atrium central. Nous avons 29 guides d'urgence répartis sur tous les étages chargés d'aider à l'évacuation, explique Kate Richardson, déléguée à la sécurité territoriale pour ce bâtiment. Ces exercices sont très utiles pour tester les installations du bâtiment, telles que les sirènes, les portes coupe-feu, les dispositifs d’extraction de fumée, la signalisation relative à l’évacuation, etc. »
Les exercices incendie et d'évacuation sont particulièrement importants pour les installations souterraines. C’est pourquoi, le 26 avril dernier, l’équipe de la sécurité de CMS, en collaboration avec l’équipe de la coordination technique de CMS, l’équipe de la coordination du LHC et la direction du LS1, ont organisé un exercice d’évacuation commun incluant la machine LHC et une des expériences du LHC au point 5, et ce pour la première fois dans l’histoire de l’accélérateur. Les organisateurs ont fait appel à plus de 200 volontaires pour prendre part à cet exercice.
La plupart des départements du CERN étaient représentés, en particulier le Service Secours et feu, l’unité HSE, le groupe Accès, sécurité et outils d’ingénierie, le groupe Ingénierie de la manutention, le groupe Machines et installations pour les expériences, le groupe Communication, le département Faisceaux et, bien sûr, la plupart des groupes du département PH. « Les deux cavernes souterraines de CMS étaient bondées, et les parties voisines du tunnel du LHC étaient elles aussi occupées », indique Niels Dupont, adjoint GLIMOS de CMS, et chargé de l’organisation des exercices.
Quand les sirènes ont retenti, deux groupes de « visiteurs » accompagnés de guides de CMS étaient dans la caverne expérimentale. Une victime simulée avec une jambe cassée était par ailleurs située au rez-de-chaussée de la caverne. Ces scénarios réalistes furent une occasion unique pour les membres de CMS et le Service Secours et feu du CERN de tester leur collaboration. Et Niels Dupont, soulagé, de conclure : « Tout s'est très bien passé, ce fut un grand succès. Nous avons maintenant hâte d'organiser les prochains exercices, qui intégreront des scénarios encore plus difficiles. »