Renforcer les relations internationales du CERN

La décision prise par le Conseil en juin d’ouvrir l’Organisation au monde d’une manière claire et bien définie signifie que l’heure est venue de renforcer nos relations internationales. Depuis plusieurs années, l’intérêt des États non-membres pour le CERN va croissant et ils sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à ses programmes.

 

Le LHC étant entré dans une période d’exploitation stable, cette tendance s’accentue. En outre, à long terme, l’Europe pourrait bien contribuer, avec la coordination du CERN, à des installations de physique des particules dans d’autres régions du monde.

Dans cette perspective j’ai créé, au début de mon mandat, l’an dernier, le Bureau des relations extérieures sous la direction de Felicitas Pauss. La décision du Conseil souligne la nécessité d’un tel Bureau et clarifie son rôle de liaison avec les États membres et les États non-membres.

Qui dit clarification de la fonction, dit clarification du nom. C’est pourquoi le Bureau s’appellera désormais Bureau des relations internationales. Il restera sous la direction du Felicitas Pauss. Sa mission principale est de coordonner nos relations avec les délégations au Conseil, les gouvernements et les organismes de financement. Avec déjà cinq États candidats à l’adhésion au CERN, un statut d’observateur qui va disparaître progressivement au profit d’un nouveau statut de membre associé, plus équitable, et plusieurs États non-membres ayant manifesté un intérêt pour une collaboration plus étroite avec le CERN, le Bureau aura du pain sur la planche dans les mois et années à venir.

 

 

Rolf Heuer
 

Vous trouverez plus d'informations sur l'élargissement géographique du CERN dans l'interview avec Felicitas Pauss.