Optimiser la technologie des accélérateurs

Le nouveau réseau pour la recherche et la formation financé par l’Union européenne, l’oPAC, rassemble 22 universités, centres de recherche et partenaires industriels dans le but de perfectionner la technologie des accélérateurs de particules. Le CERN est l’un des principaux acteurs de ce réseau et accueillera cinq jeunes chercheurs au sein du département BE.

 

Un détecteur au diamant qui sera utilisé pour de nouvelles applications pour le diagnostic des faisceaux dans le cadre du projet oPAC basé à CIVIDEC. (Image : CIVIDEC)

L’oPAC, qui est l’un des principaux réseaux de formation initiale Marie Curie financés par l’UE (à hauteur de 6 millions d’euros), ne concerne pas que la communauté de la physique des particules. « La physique des accélérateurs fait désormais partie intégrante de la recherche dans presque toutes les disciplines scientifiques, qu’il s’agisse de la biologie ou des sciences de la vie, de la médecine, de la géologie ou de la science des matériaux, ou encore de la physique fondamentale, explique Carsten P. Welsch, coordinateur de l’oPAC basé à l’Université de Liverpool. En perfectionnant le fonctionnement des accélérateurs, nous faisons en sorte que tous ces domaines de recherche puissent profiter des avancées scientifiques. »

L’oPAC va parrainer 22 jeunes chercheurs qui mèneront des études sur, notamment, la dynamique des faisceaux de particules chargées et les systèmes de contrôle des accélérateurs. En combinant les différents savoirs relatifs à chaque domaine, les scientifiques pourront étendre leur compréhension du fonctionnement des accélérateurs, et ainsi définir les moyens les mieux adaptés pour améliorer la performance des accélérateurs.

« Ce qui rend l’oPAC unique, c’est bien entendu les opportunités exceptionnelles de formation qu’il propose, mais également la diversité des projets de recherche qui vont être menés », déclare Carsten P. Welsch. De nombreux projets concernent des applications intéressant l'ensemble des accélérateurs, mais plusieurs se concentrent spécifiquement sur certaines machines. Ainsi, les chercheurs accueillis par le CERN travailleront à l’augmentation de la performance du Linac 4 et d'ELENA, et s’intéresseront aux scénarios d’amélioration Hi-Lumi LHC et LHeC. À l’Université de Séville, un projet de l’oPAC rassemblera des physiciens et des chercheurs du domaine médical pour améliorer les techniques d’imageries s’appuyant sur des accélérateurs utilisés dans le traitement du cancer.

Le processus de recrutement est en cours pour attribuer les 22 postes proposés par l'oPAC. Les chercheurs ayant un parcours d’exception sont encouragés à soumettre leur candidature avant le 31 mai.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site web de l’oPAC ou contacter Carsten Welsch.

par Katarina Anthony