Des étudiants en sciences de l’ingénieur d’Oxford explorent de nouvelles pistes pour les chambres à vide
En avril, onze étudiants de troisième année en sciences de l’ingénieur de l’Université d’Oxford ont été invités au CERN afin de présenter leurs idées de nouveaux matériaux de conception pour les chambres à vide des accélérateurs. L’extrait ci-dessous est tiré de l’article que l’Université d’Oxford a publié sur son site web.
Le CERN fait appel à des étudiants ingénieurs pour son Grand collisionneur de hadrons
En avril, onze étudiants de troisième année en sciences de l’ingénieur ont été invités au CERN, à Genève, afin d’y présenter des solutions théoriques pour les zones d’expérimentation du Grand collisionneur de hadrons (LHC). Leur objectif était de proposer des alternatives au béryllium, un matériau entrant dans la conception des chambres à vide actuellement utilisées pour certaines expériences. Le béryllium (élément chimique correspondant au symbole Be et au numéro atomique 4) est toxique, coûteux, et difficile à usiner et à assembler. De plus, en cas de dommage au niveau d’une chambre, les particules de béryllium libérées peuvent être nocives pour la santé de ceux qui y sont exposés.
Le faisceau de hadrons qui circule dans le LHC doit être maintenu dans le vide ; une chambre à vide structurelle doit donc occuper toute la circonférence de l’anneau (soit 27 kilomètres). Toutefois, il est crucial que celle-ci soit transparente aux particules créées lors des collisions, afin que les expériences du LHC puissent les détecter sans encombre. Onze étudiants d’Oxford se sont répartis en trois groupes pour réfléchir à des solutions alternatives à l’utilisation du béryllium. Grâce à leurs travaux sur des matériaux composites en fibre de carbone, plus sûrs pour la santé, ils sont parvenus à concevoir des systèmes ayant une transparence équivalente. Ils ont également présenté des solutions permettant un remplacement rapide des pièces, afin que les techniciens soient exposés le moins longtemps possible à des environnements dangereux.
Pour élaborer ces solutions conceptuelles, les trois groupes d’étudiants ont effectué des recherches approfondies sur différents supports en ligne.
Cliquez ici pour lire l’article (en anglais) dans son intégralité.
par Department of Engineering Science - University of Oxford