De nouvelles recrues pour la recherche appliquée

Le 12 septembre, 13 chercheurs du projet PicoSEC se sont réunis à Lyon pour la première fois. C’était pour eux l’occasion d'apprendre à se connaître et de commencer à instaurer une relation professionnelle et humaine fructueuse. La tâche qui les attend est difficile : atteindre la limite de 200 picosecondes de résolution temporelle dans les détecteurs de photons.

 

Les 13 chercheurs déjà recrutés pour le projet PicoSEC et les organisateurs du projet, en septembre dernier.

Les détecteurs de photons sont utilisés dans des domaines très variés, qui vont de la calorimétrie pour les futurs collisionneurs, à la technique de mesure du temps de vol des photons pour les scanners de tomographie par émission de positons (TEP) de la prochaine génération. Dans le cadre du réseau de formation initiale (ITN) Marie Curie PicoSEC, financé par l’Union européenne, 18 chercheurs en début de carrière et 4 chercheurs expérimentés vont travailler, dans le cadre d’un programme de formation, à la mise au point de nouvelles techniques de détection s’appuyant sur des cristaux scintillateurs et des détecteurs de photons ultra-rapides. 

Dans un projet multi-site comme PicoSEC, auquel participent 11 instituts et entreprises de six pays européens, l’esprit d'équipe est fondamental. Lors de la réunion préparatoire, 13 chercheurs (sur les 22 au total qui seront recrutés) ont pu commencer à interagir. « La réunion préparatoire était une expérience multiculturelle en soi, souligne Etiennette Auffray, coordinatrice du réseau PicoSEC. Les chercheurs viennent du monde entier et de contextes culturels différents. Ils ont ainsi eu l’occasion de se rencontrer et de faire plus ample connaissance, pour jeter les bases de leur future collaboration. »

À la suite de la réunion préparatoire, deux jours de formation sur les cristaux et la scintillation ont été organisés conjointement par FiberCryst SA et le CERN. « Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi enrichissant. Je suis évidemment ravie d’avoir eu cette occasion unique d’apprendre de nouvelles choses », souligne Mythra Varun Nemallapudi, qui a récemment été recrutée pour le projet PicoSEC.  

Les chercheurs auront encore, et à de nombreuses reprises, l’occasion de se rencontrer mais, après cette première prise de contact, le plus dur est fait. La mayonnaise a bien pris !

par Rita Giuffredi, PicoSEC project