Joyeux anniversaire au TREF !
Le mois dernier, le TREF a fêté ses 20 ans ; le 27 septembre 1994, le Forum tripartite sur les conditions d’emploi se réunissait en effet pour la première fois. Créé pour servir de lieu d’échanges où la Direction, les délégations au Conseil et les représentants du personnel pourraient s’exprimer sur les conditions d’emploi au CERN, il a pour mission de « surveiller la collecte d’informations [sur les conditions d’emplois d’autres employeurs] et de stimuler la communication et les discussions entre des représentants des États membres, de la Direction et de l’Association du personnel. »
D'autres organes lui ont précédé, le premier dès 1979, année où fut instauré au CERN le concept d’examen quinquennal des conditions d’emploi. Quinze ans plus tard, la création du TREF marqua une étape importante. Le TREF apporta une nouvelle méthode de collecte des données, consistant à prendre en considération de manière systématique les employeurs qui sont les véritables concurrents pour le CERN sur le plan du recrutement et à prendre en compte les conditions prévalant dans la région de Genève. Pour résumer, le TREF a adopté une méthode scientifique : il fallait bien ça pour une organisation scientifique. En vingt ans, le TREF s’est réuni 86 fois. Autant de réunions qui ont permis aux trois parties concernées de parvenir à une compréhension mutuelle et de donner au Conseil des informations précieuses pour le processus de prise de décision.
Il n’aura pas fallu longtemps pour que le Forum fasse ses preuves et remplisse sa mission. En décembre 1995, il souscrivait à un train de mesures sur les conditions d’emploi, qui fut soumis au Conseil lors de sa 103e session et approuvé à la majorité. Jusqu’à ce jour, le TREF s’est toujours attaché à trouver un consensus et à donner au Conseil des informations recueillies grâce à une analyse minutieuse de données.
Le TREF a été créé en tant que forum destiné à favoriser une compréhension mutuelle entre les trois parties représentées. Sur ce point, il a parfaitement rempli sa mission. Pour preuve, les bonnes relations de travail qui existent entre les membres du personnel, la Direction et le Conseil. Sur les 35 organisations internationales suivies par l’Organisation internationale du travail, c’est au CERN que les relations de travail sont les meilleures et que le nombre de recours est le plus faible. Cela montre que le TREF fonctionne et permet au Laboratoire d’économiser du temps et de l’argent – un aspect dont tous ceux et celles qui y ont consacré tant d’efforts peuvent à juste titre être fiers.
Extrait du discours prononcé au nom du Directeur général par Sigurd Lettow à l’occasion de la 87e réunion du TREF, le 9 octobre 2014.