L’Origine : la création artistique inspirée par la science

Du 8 décembre 2011 au 17 février 2012, l’exposition « L’Origine – un voyage entre la Science et l’Art » sera présentée à l’École de physique de l’Université de Genève. Trente artistes européens et africains exposeront leurs œuvres.

 

Le but de l’exposition est d’entraîner le visiteur dans un voyage imaginaire vers l’origine de l’Homme et de montrer comment la science et l’art abordent, de manières différentes, un thème commun. L’exposition présente, entre autres, des œuvres d’art « Makondé », patrimoine culturel du Mozambique, réalisées par les artistes du centre Nairucu Arts. Des conférences accessibles à tous publics enrichiront le programme culturel développé autour de l’exposition, en abordant des thèmes scientifiques contemporains. Les visiteurs pourront également découvrir le livre de poésie L’Origine de Beatrice Bressan (Ed. Loreleo, Genève, 2010), qui a reçu cette année le 3ème Prix “Poeti nella società”, à Bâle.

« Reconstruire les premiers moments et les événements qui ont conduit au monde fait de matière que l’on connaît, identifier les forces qui en régissent le fonctionnement et rechercher le chaînon manquant de l’évolution de l’espèce humaine représentent les défis les plus fascinants de la recherche scientifique. En même temps, ces thèmes liés à la recherche de l’origine ont, depuis toujours, inspiré l’imagination des artistes », souligne Marilena Streit-Bianchi, ancien membre du personnel du CERN et promotrice de l’exposition.

L’Origine est également liée à des initiatives de développement des activités artistiques au Mozambique, notamment la réalisation d’une école d’arts dans le pays africain. Le comité organisateur de l’exposition est composé de Martin Pohl (Université de Genève), Marilena Streit-Bianchi (Nairucu-Arts), Sergio Bertolucci (CERN), Beatrice Bressan (CERN), Giorgio Manzi (SAPIENZA, Université de Rome), Giovanni Mazzitelli (Frascati Scienza), Speranza Falciano (INFN) et Angelo Falciano (Istituto Statale Liceo Artistico “Paolo Mercuri”, Marino, Italie).

par CERN Bulletin